Les écrits enivrés
Qu’importe le lieu et l’endroit
Il y a dans nos regards
D’immenses plaines et voies
Qui près des nuages s’amarrent
Là se compose le temps
Semé de toits endormis
Sur l’horizon impatient
De taquiner l’infini
Quand l’air s’enivre de fleurs
Les écrits en mémoire
S’échappent vers des ailleurs
Faits de gloire et de hasard
Le passeur à sa table
S’approche de l’infini
Et dérange le sable
Des dentelles d’insomnies
Qu’importe les mains et les pas
Les feuilles s’épanouissent
Libres dans un ciel de soie
Poudrée de volubilis
Rester seul et pourquoi pas !
Si l’espace respire l’émoi
II vous accueille parfois
Si la brise vous y noie
Août 2018